Certains peuvent penser que “la compétition des idées devrait toujours être au service de la coopération des individus. Sauf que dans les faits, depuis la nuit des temps, les débats contradictoires et les querelles de clochers accouchent le plus souvent de la compétition des individus. Les péripéties de la crise sanitaire que nous vivons aujourd’hui en est une belle illustration… Bon, il parait que le monde va changer à la sortie de cette épreuve…”
Je les invite à lire cet article sur les conflits et leur résolution, en regardant les cultures traditionnelles ????:
Faure, G. O. (2011). Le traitement négocié du conflit dans les sociétés traditionnelles. Négociations, 15(1), 71. https://doi.org/10.3917/neg.015.0071.
« Chez les Bushmen, tant que le conflit n’a pas été résolu, personne ne sera autorisé à quitter le groupe. »Dans de nombreuses autres cultures traditionnelles : « C’est la sagesse et la raison qui prévalent car il s’agit non pas tant de punir à hauteur du préjudice subi que de reconstruire pour l’avenir et pour ce faire, de ménager les uns et les autres, obtenir le pardon, mettre le passé derrière soi. »
La restitution est une procédure nécessaire à la restauration de la paix et à sa pérennité. Il s’agit de recréer l’équilibre social mis en cause par le conflit et chacun doit y prendre sa part. Ainsi, des excuses doivent être présentées publiquement car la solution concerne l’ensemble de la communauté à l’image de l’engagement que prend le coupable. « L’identité est produite par la communauté : ‘Nous sommes, donc je suis’ »
La paix et l’ordre au sein de la communauté constituent un enjeu essentiel dans les cultures où dominent les valeurs collectives car elles sont beaucoup plus soucieuses de l’harmonie que ne le sont les sociétés à dominante individualiste (Triandis, 1994).
Triandis Harry C. (1994), Culture and Social Behavior, New York, Mc Graw-Hill.
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