- https://www.france24.com/fr/20200319-ce-qu-on-fait-pour-le-coronavirus-c-est-deux-ans-de-financement-climat
- https://www.histoiresordinaires.fr/Tribune-dans-Le-Monde-Apres-le-confinement-il-nous-faudra-entrer-en-resistance-climatique-_a2482.html
PERMA Model – Positive emotion, Engagement, positive Relationships, Meaning, and Accomplishment âïž???????? âïž
La vie est beaucoup moins une lutte compĂ©titive pour la survie que le triomphe de la coopĂ©ration et de la crĂ©ativitĂ© ????????âïž
« Chez les Bushmen, tant que le conflit nâa pas Ă©tĂ© rĂ©solu, personne ne sera autorisĂ© Ă quitter le groupe. »Dans de nombreuses autres cultures traditionnelles : « Câest la sagesse et la raison qui prĂ©valent car il sâagit non pas tant de punir Ă hauteur du prĂ©judice subi que de reconstruire pour lâavenir et pour ce faire, de mĂ©nager les uns et les autres, obtenir le pardon, mettre le passĂ© derriĂšre soi. »
La paix et lâordre au sein de la communautĂ© constituent un enjeu essentiel dans les cultures oĂč dominent les valeurs collectives car elles sont beaucoup plus soucieuses de lâharmonie que ne le sont les sociĂ©tĂ©s Ă dominante individualiste (Triandis, 1994).
#ClimateChange – RĂŽle de la psychologie face au changement climatique.
#SocialEmotion – La distanciation sociale ou comment mettre Ă lâĂ©cart…
“Nos origines en tant qu’espĂšce se trouvent dans l’univers, qui est Ă la fois ordonnĂ© et chaotique. Plus nous comprenons la nature de notre univers et de notre cosmos, plus nous voyons que la vie sur la planĂšte Terre est le rĂ©sultat de forces puissantes qui se construisent et dĂ©truisent sur des milliards d’annĂ©es. L’univers est un lieu de mouvement agitĂ© et sans fin. Le mot «émotion» trouve son origine dans le latin movÄre, «bouger» et ÄmovÄre, «agiter, dĂ©ranger». Je soutiens donc que cela fait de l’univers un lieu «émotionnel». Les Ă©motions sont dĂ©finies comme «ce qui nous Ă©meut» ou affecte…”
#PositiveBias – Le POTENTIEL des contenus qui seraient plus POSITIFS ????????
âïž???? Une Ă©tude rĂ©cente et transnationale (Soroka et al., 2019) a montrĂ© clairement l’omniprĂ©sence des biais de nĂ©gativitĂ© en moyenne chez les individus, ce qui permet d’expliquer la tendance des NEWS, en recherche d’audience, Ă ĂȘtre principalement nĂ©gatives.
Cela met aussi en Ă©vidence le POTENTIEL des contenus qui seraient plus POSITIFS ????????
????????Bien souvent les critiques ont un impact plus important que les compliments et les mauvaises nouvelles attirent souvent plus l’attention que les bonnes.????
La raison en est que les Ă©vĂ©nements nĂ©gatifs ont un impact plus important sur notre cerveau que les Ă©vĂ©nements positifs. C’est le biais nĂ©gatif (ou effet de nĂ©gativitĂ©), et cela peut avoir un effet puissant sur notre comportement, nos dĂ©cisions et bien sĂ»r nos relations (voir rĂ©fĂ©rences plus bas).????????
Nous ressentons la piqĂ»re d’un reproche plus puissamment que nous ressentons le plaisir du compliment.????
???? Les Ă©motions nĂ©gatives sont donc plus porteuses sur les rĂ©seaux sociaux et expliquent pourquoi certains vont chercher plus facilement Ă critiquer et dĂ©velopper cette animositĂ© â ïž
Dans presque toutes nos interactions, nous sommes plus susceptibles de remarquer des choses nĂ©gatives et de nous en souvenir plus tard. De plus, le biais de nĂ©gativitĂ© fournirait un avantage Ă©volutif, car il est plus efficient pour la survie d’Ă©viter un stimulus nuisible que de poursuivre un stimulus potentiellement utile…
Une Ă©tude (Norris, 2019) sur le sujet apporte des Ă©clairages complĂ©mentaires, et souligne l’importance du biais de nĂ©gativitĂ© pour le fonctionnement humain. Des personnes plus nĂ©vrosĂ©es ont montrĂ© un biais de nĂ©gativitĂ© maintenu en tant que “faux souvenirs”, ce qui suggĂšre que la nĂ©vrose peut augmenter la rumination associĂ©e aux mots de liste nĂ©gatifs (Du et al., 2018) Les personnes souffrant d’anxiĂ©tĂ© et de dĂ©pression montrent un biais attentionnel envers les stimuli nĂ©gatifs (Cisler et al. 2009; Mobini & Grant, 2007).
Plus de 180 biais cognitifs ont Ă©tĂ© recensĂ©s et il est important de prĂ©ciser que nous ne sommes pas tous sujets aux mĂȘme heuristiques de pensĂ©e. Ce sont des constructions socio-cognitives fines qui nous permettent une adaptation Ă notre environnement (besoin d’affiliation, de sĂ©curitĂ©, de reconnaissance, l’aversion aux pertes, etc.).Â
???? Cependant, nous pouvons nous en extraire en donnant plus de TEMPS Ă notre, nos rĂ©flexions. Le systĂšme 1 automatique hijack le circuit dĂ©cisionnel et peut se laisser envahir par nos habitudes, entourage et Ă©motions (les nĂŽtres et celles des autres). En donnant au systĂšme 2 plus lent, le temps nĂ©cessaire pour contrebalancer les automatismes… Un troisiĂšme systĂšme pourrait ĂȘtre utile selon Borst & HoudĂ©, le systĂšme d’inhibition, qui fournirait la mĂ©tacognition nĂ©cessaire pour choisir le systĂšme rĂ©flexif.???????? https://www.linkedin.com/posts/davidmusseau_neuropedagogie-trainbrain-cognitivebias-activity-6572028522456465408-0bQj
Il est toujours utile en ces moments anxiogĂšnes de prendre conscience de nos forces et nos capacitĂ©s transformatrices de chaque jour… non pas seul mais avec celles et ceux qui nous entourent
âïž???? La tendance tragicomique-anxiogĂšne du traitement mĂ©diatique vient rencontrer notre faible capacitĂ© parfois Ă prendre du temps pour rĂ©flĂ©chir au monde qui nous entoure…
Donnons des armes à notre liberté en déployant notre pensée critique hashtagCriticalThinking https://www.linkedin.com/posts/davidmusseau_decisionmaking-criticalthinking-activity-6624974376796205056-sCTU
âïž Offrons-nous un peu d’air en osant plus d’Ă©motions positives !
Qu’en dites-vous ?????
#WellBeing #EmotionalIntelligence #COVID-19
REFS non exhaustives :
– Baumeister, R. F., Bratslavsky, E., Finkenauer, C., & Vohs, K. D. (2001). Bad is Stronger than Good. Review of General Psychology, 5(4), 323â370.
– Cisler, J. M., Bacon, A. K., & Williams, N. L. (2009). Phenomenological characteristics of attentional biases towards threat: A critical review. Cognitive Therapy and Research, 33(2), 221â234.
– Du, J., Huang, J., An, Y., & Xu, W. (2018). The Relationship between stress and negative emotion: The Mediating role of rumination. Clinical Research and Trials, 4(1).
– Festinger, L., Schachter, S., & Back, K. (1950). Social pressures in informal groups; a study of human factors in housing. Harper.
– Himmelfarb, S. (1974). Jones, E. E., Kanouse, D. E., Kelley, H. H., Nisbett, R. E., Valins, S., and Weiner, B. Attribution: Perceiving the Causes of Behavior. Morristown, N. J.: General Learning Press, 1971, 1972. Behavioral Science, 19(3), 213â215.
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